Le week-end dernier, l’administration fiscale, sous la direction de Aboubacar Makissa Camara, a ajouté un nouveau prix à sa collection du genre déjà suffisamment bien fournie.
Il s’agit du grand prix des ‘’Actes posés’’, qui récompense l’effort fourni par cette direction, dans la mobilisation et la sécurisation des recettes, tel qu’annoncé par les organisateurs pendant la remise officielle du prix au bénéficiaire, ce, 48 heures après la cérémonie officielle, qui a consacré les différentes distinctions.
En passant au scanner de l’appréciation critique, les réformes engagées par cette direction dans le but de répondre aux exigences croissantes d’un pouvoir qui compte sur les ressources internes pour la réalisation de ses ambitieux projets, on ne peut que convenir sur la justesse du choix.
Comme le disent les spécialistes de l’économie, une administration fiscale, est évaluée sur la base de ses performances réalisées pour atteindre des prévisions ambitieuses.
Partant de cette réalité universelle, l’administration fiscale guinéenne, qui connaît depuis maintenant trois ans, une constante augmentation de ses prévisions, mérite alors, en toute objectivité, les meilleurs compliments.
Depuis la nomination de Makissa, cette direction a pu doubler ses recettes fiscales.
De plus de 3mille milliards, il y a moins de trois ans, les prévisions sont passées à ce jour à près de 8 mille milliards, en dépit de récurrents et violents troubles socio-politiques, dans le pays.
Pour y parvenir, le jeune doctorant, au gré d’un management et d’une connaissance étendue dans le domaine, certifiés par des diplômes qu’il a acquis dans les universités ici en Guinée, au Burkina et en France, a dû échafauder des stratégies, pour imposer des réformes très contraignantes, qui ont eu le mérite de réduire de façon drastique, les déperditions d’argent collecté par les services des impôts.
A cet effet, les recettes du bureau des droits de timbres sur les véhicules usagers, sont passés de 400 à 500 millions par mois, pour atteindre les 3 à 4 milliards pour la même période et celles sur la taxe unique sur les véhicules ont atteint un chiffre record de 40 milliards l’année dernière, en 7 mois de vente.
Pour cette année, le résultat est tout aussi élogieux, car en 3 mois de vente, ce service à pu engranger 20 milliards GNF.
Toujours, dans le but d’accroitre, aussi bien l’assiette fiscale et les recettes fiscales, il a été initié par l’administration fiscale, sous le leadership éclairé de son actuel directeur, le processus de dématérialisation de la DNI, la digitalisation des services offerts par les impôts, la création des centres de gestion agréé, consistant à amener les secteurs informels vers la formalisation, et depuis l’année dernière, le recouvrement de la TVA collectée au près du secteur formel et informel, est réel.
En résumé, ce nouveau prix qui récompense les efforts fournis par la direction nationale des impôts, impose dorénavant à ce service, une qualification en permanence de son travail pour d’autres challenges et pourquoi pas d’autres palmes de reconnaissances.
Alhassane Sidibé