Hier mardi, c’était le tour du ministre de l’administration du territoire, de faire son grand speech devant les parlementaires. Histoire de défendre le budget alloué à son département.
A l’heure des tumultes politiques liées à l’installation des conseillers communaux et de leurs exécutifs dont il est le principal artisan, on ne pouvait s’attendre qu’à des débats passionnants, ponctués d’invectives.
Ça a bien été le cas, car à maintes reprises, Bouréma Condé, a été interpellé et de la façon la plus véhémente, sur la situation actuelle de crise qui secoue la Guinée.
Certains députés n’ont pas hésité à le qualifier de pyromane et de boutefeu ‘’dangereux’’, pour l’unité nationale.
Concernant l’organisation des élections législatives, qui paraît incertaine au regard de la situation actuelle, le ministre de l’administration du territoire, n’a eu d’autre choix que d’esquiver le sujet, qui, il faut le préciser, est une préoccupation partagée dans l’opinion
« Nous ne sommes qu’un partenaire technique de la CENI, qui est indépendante. C’est l’organe qui organise toutes les élections en république de Guinée », s’est-il défendu.
À lire entre les lignes de ce débarras verbal du ministre, on est tenté de croire que l’organisation de ces élections, n’est pas pour demain.
ML Cissé