Le Bloc Libéral, qui proteste contre la militarisation de la route le Prince et la non-réouverture des classes depuis plus de deux mois, a achevé ce samedi, 08 décembre 2018, la grève de la faim de quatre jours, qu’il avait entamée, mercredi dernier.
Au siège du parti, où ils se sont repliés, après avoir été déguerpis de l’esplanade du stade du 28 septembre, plusieurs mets, préparés pour la circonstance, ont été servis aux grévistes.
Pour Faya Millimono, leur cri de cœur, a été entendu.
« Nous avons le sentiment que notre message a été entendu. D’abord par les Guinéens, et c’est ce qui est important. Que les Guinéens comprennent, que nous sommes sur une pente raide, nous sommes dans une dictature. Les gouvernants, ils peuvent ne pas avoir la sensibilité de reconnaître l’appel, le cri de cœur que nous avons fait. Mais, ils ont été gênés. Parce que s’ils n’étaient pas gênés, ils ne nous auraient pas déranger de Dixinn », a dit le président du BL.
Le Bloc Libéral n’entend pas s’arrêter à cette forme de dénonciation. Son président promet que d’autres actions devraient être entreprises.
« La semaine prochaine, nous allons nous retrouver pour tirer les leçons de ce que nous avons vécu pendant ces quatre derniers jours. Et lorsque nous allons tirer les leçons, nous annoncerons d’autres actions que nous allons entreprendre », a assuré Dr Faya Millimono, qui souligne, par ailleurs, que des compatriotes de Colombos, dans l’Etat d’Ohio aux États-Unis, ont procédé à une journée de grève de la faim, ce samedi.
« Les Guinéens doivent comprendre que nous avons un défi à relever. C’est celui de se débarrasser d’un autre dictateur », a martelé le no 1 du Bloc Libéral.
Abdourahmane Diallo