En présence d’une délégation des ambassades du Japon, des Etats Unis, et des partenaires financiers, le ministre de la jeunesse et de l’Emploi Jeunes, a lancé ce jeudi 13 décembre 2018, » les travaux du diagnostic participatif’’, en vue de l’identification et de la formalisation des besoins des jeunes, de l’Axe hamdalaye-Bambeto-cosa- wanindara ».
C’était cet hier jeudi 12 décembre, au rond-point de Hamdallaye, commune de Ratoma.
Le ministre de la jeunesse, qui mesure la nécessité de cette initiative à sa juste valeur, a souligné les objectifs assignés à cette cause.
«Cette démarche qui se fera dans (10) dix points identifiés sur l’axe, vise principalement deux objectifs :
-Apporter des réponses pertinentes et pérennes aux véritables problèmes auxquels sont confrontés les jeunes de l’axe à savoir, les violences, la haine, la migration irrégulière, le chômage …
– Lancer un message fort pour faire comprendre aux jeunes, pour leur dire qu’ ils font partie de la République de Guinée et ils ne sont pas isolés de la nation », a énuméré le ministre Diallo.
Pour le coordinateur de l’ONG internationale Aide et Action, qui s’est prononcé, au nom des partenaires financiers de ce projet, il faut que les jeunes de l’axe comprennent, qu’il y a une voie de recours, à part la violence, pour exprimer leur frustration.
« Notre contribution aujourd’hui, n’est qu’une goutte d’eau. Ce que nous voulons, c’est de vous accompagner pour créer une technique. Il faut que les jeunes sachent qu’ ils peuvent renoncer à la violence et ils ont en face d’eux, des institutions et autorités qui peuvent les écouter », a renchéri Mouctar Diallo de Aide et Action.
Impressionné par cet acte, Boussouriou Diallo, un jeune de ‘’l’axe’’, n’a pu se priver de se confier, révélant que : «c’est la première fois qu’un ministre vienne s’enquérir des réalités de leur zone».
Celui qu’on appelle ici communément « Sénateur », a par la suite, prodigué des conseils.
« L’Etat n’est pas un mythe, ni un monstre qui est là pour marcher sur ses citoyens. Donc, il incombe, en premier lieu à l’État, de respecter les textes de loi, mais également à nous citoyens, d’exprimer nos droits dans le respect des textes de loi et revendiquer nos droits. J’ose croire que nous jeunes, nous aurons la capacité de sortir de ce complexe identitaire », a-t-il prêché.
Un atelier de formation sera d’ailleurs organisé à la fin de ce projet, afin de sortir un plan d’action visant à trouver des solutions aux problèmes dont sont confrontés les jeunes de l’axe, a promis le ministre de la jeunesse.
Aissata Barry