La sortie médiatique des associations de presse au sujet de la subvention annuelle, dite dorénavant de discorde, que l’Etat accorde aux médias privés, semble porter fruit.
En effet, au cours d’une conférence de presse, ce jeudi, 27 septembre 2018, au ministère de l’économie et des finances, le ministre du budget, Ismaël Dioubaté s’est vu, sans surprise, interpeller sur cette question, qui perturbe, depuis plusieurs mois maintenant, le sommeil des patrons de médias privés.
Pas moins, d’ailleurs, celle des journalistes reporters. Lesquels, il est n’est pas futile de le rappeler, sont tous les deux tributaires de cette manne financière, pour couvrir les charges liées à leur fonctionnement. Eu égard, le maigrelet budget de la plupart de ces médias privés.
Sans trop verser dans les commentaires, le ministre Dioubaté, a indiqué que la procédure est déjà engagée, et que la presse pourrait rentrer en possession de son dû à la mi-janvier.
« Pour la subvention à la presse, nous ne la suspendons pas. Je crois que pour des raisons d’ordre technique, ça n’a pas encore été payé à bonne date. Mais monsieur le ministre des finances et moi-même, nous allons prendre des dispositions. Peut-être, d’ici mi-janvier, vous aurez vos subventions, qui sont déjà engagées », a rassuré Ismaël Dioubaté.
Une bonne nouvelle, somme toute, pour les professionnels des médias privés, qui avaient commencé à douter de l’octroi, cette année, de ce ‘’butin’’, il est vrai, le plus souvent sujet de discorde entre parons de médias et leurs personnels. Les derniers se sentant toujours lésés dans le partage. Alors que, se plaignent-ils, le gros du travail de la rédaction leur reviendrait. Sois dit en passant.
Abdourahmane Diallo
