Aucun engin roulant n’est autorisé à emprunter la route transversale du quartier Bordo.
Depuis six heures, ce mardi, 11 décembre, des jeunes de ce quartier périphérique de la ville, ont érigé des barricades sur ce tronçon. Ils dénoncent des écrans de poussière qui polluent leur environnement.
« Ce matin, nous sommes sortis pour revendiquer contre la poussière dans laquelle nous vivons ici » a entamé Kaba Condé, porte-parole des manifestants.
« Nos habits, l’eau que nous buvons, nos aliments, l’air que nous respirons, nos engins sont tous pourris par la poussière. Donc, avec ça, comment peut-on parler de la santé. Nous sommes tous enrhumés », a-t-il dénoncé, ajoutant : « il y a trois semaines, on a délégué certaines personnes pour rencontrer les autorités de la place. Ils nous ont fait savoir que le préfet leur a dit de lui donner deux semaines. On a vu aucune délégation, aucune solution. Raison pour laquelle, la population s’est mobilisée ce matin pour montrer notre mécontentement ».
Pourtant depuis l’an 2014, ce tronçon qui relie la haute-Guinée à la région forestière, était en chantier de bitumage d’une entreprise Burkinabè (Ebomaf, NDLR).
A date, les travaux sont interrompus et la route terrassée plonge les riverains dans une position inconfortable.
Les habitants en colère menacent de poursuivre leur manifestation.
Comme solution urgente, ces ils réclament l’arrosage de cette piste poussiéreuse.
Sur place, nous avons trouvé une dizaine de véhicules bloqués qui cherchaient à rallier la préfecture de Kissidougou, soit une distance estimée à 195 kilomètres.
De Kankan, Mamadi CISSE pour Mosaiqueguinee.com