La nouvelle liée à la légère diminution sur le prix du litre de carburant à la pompe, par le gouvernement guinéen, suscite beaucoup de réactions, autant du côté de la classe politique, que de la société civile.
Au parti de l’espoir pour le développement national-PEDN de Lansana Koyaté, François Brouno, responsable de la communication de cette formation politique de l’opposition guinéenne, estime que, la baisse de 500 GNF sur le litre du carburant, fausse la promesse faite par le gouvernement, au peuple de Guinée.
« Le gouvernement s’était engagé à appliquer le principe de flexibilité, c’est-à-dire que, quand le prix du baril augmente, il augmente, et quand ça baisse, il baisse. Sauf que le principe de flexibilité voudrait que tous les paramètres d’ajustement, accompagnent le processus. Malheureusement, là, nous sommes dans une situation où la baisse du prix du baril est largement au-delà du niveau de la baisse, qu’on est en train de constater en Guinée », a relevé Faya François Bourouno.
Plus mordant que par le passé, François Brouno, en conclut que le gouvernement « n’a aucune volonté de respecter ses engagements vis-à-vis de la population. 500 GNF, c’est trop peu par rapport à la baisse du prix du baril (à l’échelle internationale, Ndlr) », a dit Faya François Bourouno, dans un entretien avec mosaiqueguinee.com.
Enfin, le lieutenant de l’ancien premier ministre Lansana Koyaté, estime que « le niveau minimal de baisse, c’est au moins 3000 franc guinéens, en principe »
Al Hassan DJIGUE