Après la Haute Guinée et la Guinée forestière, le président de la république devrait se rendre, ce jeudi, dans la région de la moyenne Guinée, pour le lancement des travaux d’infrastructures routières.
Dans le but de conférer à cette visite présidentielle sur un territoire qui lui est hostile, le ministre de la jeunesse, depuis quelques jours, mène des activités de sensibilisation à l’endroit des populations de cette zone.
Mouctar Diallo, utilise tous les canaux pour y parvenir. Aussi bien des rencontres avec les associations des jeunes que des passages dans les émissions de radios au cours desquelles, il défend la gouvernance d’Alpha Condé et promet de meilleures perspectives.
C’est justement, à l’issue de cet exercice de communication, ce mercredi 19 octobre, dans une radio locale à Labé, que le jeune ministre leader d’opinions, a failli se faire agresser
« Après une émission à Bêta FM, dans laquelle j’ai magnifié la gouvernance actuelle, ses acquis incontestables, qu’on m’a dit qu’il y a des jeunes qui sont regroupés en bas. Je suis descendu, je les ai entendu scander des propos contre moi et le pouvoir. J’ai tenté de les approcher pour savoir s’ils le font par ignorance ou s’ils sont manipulés, mais ma garde ne m’a pas permis. Je me suis même bagarré avec mes gardes de corps qui ne m’ont pas laissé, puis je suis allé en les laissant là-bas », a confié Mouctar Diallo à notre rédaction.
« L’UFDG est hostile à la contradiction, pas tous car il y en a qui sont raisonnables. Ils ne sont pas au pouvoir, ils menacent et agressent tous ceux qui ont des opinions contraires aux leurs, alors le jour qu’ils seront au pouvoir, ce sera grave. Et pourtant, on critique tous les jours le président et le RPG, mais on n’a jamais attaqué quelqu’un pour ça », a regretté le président des NFD.
Evoquant les acquis du pouvoir dont il a parlé lors de son passage dans cette émission sur la radio Béta Fm, le ministre vante des efforts du président en termes d’électrification et de l’encrage démocratique.
« J’ai parlé d’électrification. Aujourd’hui, personne ne peut contester les efforts du président pour améliorer la desserte. La justice aussi. Il vous souviendra qu’un citoyen a pu assigner en justice le préfet d’ici (Labé), ce qui était inimaginable. On parle aujourd’hui de contentieux électoral, avant c’est le Général Lansana Conté qui demandait qu’il voulait telle et telles autres communes. Et j’ai dit que c’est Cellou Dalein, qui reproche tout au président aujourd’hui, qui venait ici à Labé et restait dans son salon pour satisfaire cette volonté du Président », s’est-il défendu.
ML Cissé