Le consortium Aide Guinée et la compagnie théâtrale Nimitè, ont procédé au lancement officiel du projet de Recherche-action d’Appui à la prticipation et à l’accès des communautés aux services de santé, dans les préfectures de Dinguiraye, de Mandiana et de Beyla. C’était ce jeudi, dans un centre de formation professionnelle de la place.
Pour les organisateurs, le choix de ces localités, n’est pas fortuit.
En effet, il relève d’un constat qui classe ces lieux parmi les plus pauvres du pays.
Au cours de sa réalisation, le projet contribuerait à expliquer, à travers des programmes prévus à cet effet, aux populations concernées, tout l’intérêt qu’il y a dans la participation et l’utilisation des services de santé.
« Le présent projet constitue une réponse à la problématique de faibles taux d’utilisation des services de santé. Il s’appuiera donc sur une approche méthodologique de type transversal et de nature qualitative, axée sur la revue documentaire, l’entretien individuel approfondi, les cocus coup et les théâtres participatifs, afin de recueillir auprès des enquêteurs, des informations pertinentes sur les facteurs limitant leur participation et leur accès aux services de santé », explique Mamadou Lamine Diallo, président du consortium Aide Guinée.
Représentant le ministre d’État, ministre en charge de la Santé et de l’hygiène publique, tout en reconnaissant que les efforts fournis par le gouvernement, sont loin d’être suffisants, Dr Barry Mamadou, a affirmé que les communautés concernées font partie des plus vulnérables.
« Une bonne partie de la population guinéenne est aujourd’hui dans des zones d’accès difficile. Malgré des efforts déployés par le gouvernement, on remarque encore le difficile accès aux soins de santé dans plusieurs zones dans notre pays. Des préfectures ciblées font partie des localités les plus pauvres en Guinée », a-t-il précisé.
Les partenaires financiers, présents également, à cet atelier, notamment la Fhi360 et l’USAID, ont réitéré leur engagement à soutenir le projet dans son accomplissement.
Le présent projet durera, selon ses initiateurs trois (3) ans.
Mohamednana Bangoura