Le lycée Léopold Sedar Senghor, a fait son plein, ce lundi matin, à l’occasion du premier jour de la reprise des cours, après les trois mois de grève du Syndicat des enseignants-SLECG.
Dans les couloirs, encadreurs et élèves, se bousculaient pour se frayer un chemin vers les salles de classes, en ce jour d’ouverture des compositions de premier trimestre.
Pour le proviseur dudit lycée, les cours ne se sont d’ailleurs jamais interrompus dans cet établissement, ce, depuis l’ouverture des classes, le 3 octobre 2018. Ce qui explique la tenue de ces évaluations.
« Si le SLECG a suspendu sa grève, c’est au niveau des gens qui sont partis en grève. Depuis, le 3 octobre, les cours se déroulent ici, normalement. Il n’y a jamais eu d’interruption. Parmi les 52 enseignants, il n’y avait que 4 qui sont vraiment allés en grève », a affirmé, avec insistance, le proviseur du lycée Léopold Sedar Senghor, Balla Diarra.
Tout autant, les cours de rattrapage seraient en passe d’être organisés dans ce lycée, afin de permettre aux enseignants dont le niveau du programme, est minimal, d’atteindre le normal. Mais, a-t-il poursuivi, ce n’est nullement pas par effet de grève.
Tout comme au lycée Léopold Sedar Senghor, le collège Yaguinè Fodé, a également mobilisé du monde, ce lundi 14 janvier.
Au moment de notre passage dans ce collège, les élèves étaient tous concentrés sur leurs feuilles d’évaluation, surveillés par des enseignants, dont certains sont du SLECG.
Mohamednana Bangoura