Comme annoncé précédemment dans un de nos articles, des élèves de la commune urbaine de Mamou, ont protesté, ce lundi, 21 janvier 2019, contre une décision des responsables préfectoraux de l’éducation, relative à la composition du deuxième semestre, qui devait débuter à partir de ce lundi.
Opposés à cette décision avec l’argument qu’ils n’ont rien étudié, des élèves du lycée Grand-Ducal de Mamou, situé dans le quartier abattoir 1, (au sud de la ville), sont sortis s’attaquer aux élèves des lycées El Hadj Aboucacar Doukouré, et à ceux du collège/lycée Amilcar Cabral. –
Une situation qui a favorisé l’intervention « musclée » des agents de la gendarmerie, qui ont échangé, pendant de longues heures, gaz lacrymogènes contre cailloux avec des élèves.
Dans la foulée, un élève qui se réclame du lycée Grand-Ducal, s’adresse à notre correspondant régional pour lire une déclaration.
« Nous (élèves), ne voulons pas composer parce que tout simplement, depuis que la grève du SLECG a été suspendue, Monsieur Aboubacar Soumah devait normalement négocier avec le gouvernement, pour établir un nouveau calendrier. Car, à partir du moment où on nous précipite à faire la composition, à moins d’une semaine de la reprise des cours, cela prouve que c’est l’ancien calendrier qu’ils veulent respecter. Donc, ces trois mois perdus ne seront guère compensés, et c’est nous les élèves qui perdons. À noter que certains professeurs n’ont même pas donné le programme, à plus forte raison nous faire une leçon. Comment on peut composer, si ce n’est pas du semblant ? », S’interroge Diallo Moussa, porte-parole de circonstance des élèves frondeurs.
À la dernière minute, on apprend qu’une réunion de « crise » entre le directeur préfectoral de l’éducation et les chefs d’établissements, se tient, en ce moment même, au gouvernorat de Mamou.
Nous y reviendrons… !
Alpha Mamoudou Barry, pour mosaiquguinee.com