Les enseignants grévistes, ne semblent point fonder grand espoir sur l’implication de Tibou Kamara, dans la résolution de la crise qui affecte le secteur de l’éducation, depuis belle lurette.
Malgré des propositions qui leur ont été soumises par le ministre conseiller personnel du chef de l’État, pour une sortie rapide de crise, les enseignants frondeurs, campent toujours sur leur position initiale, celle centrée sur les huit millions de francs guinéens, au titre de salaire, qu’ils réclament à cors et à cris du gouvernement.
Connu pour son franc-parler, Aboubacar Soumah reste toujours figé : « les contacts avec Tibou, moi ça ne me fait ni chaud, ni froid. C’est lorsque nous allons recevoir une lettre dûment signée par l’inspecteur général du travail, nous invitant à la négociation et que le protocole est signé autour d’un point bien précis, que nous pouvons déclarer que les négociations sont ouvertes. Mais pour le moment, ce qui doit nous ramener à la négociation, c’est notre pression », a lancé le secrétaire général du SLECG, lors de l’assemblée générale de ce jeudi.
Il par ailleurs invité les enseignants à se mobiliser comme un seul homme, pour une marche qui va partir de l’aéroport au centre-ville de Conakry, le lundi 07 janvier, à partir de 6 heures du matin.
Alhassane Fofana