Le sommeil des autochtones de Lambanyi-Wareyah et Kobaya, est actuellement perturbé au sujet du complément de leur indemnisation après leur déguerpissement des plaines de Kobaya. Où une opération de construction de logements sociaux par des partenaires chinois, à l’initiative du gouvernement Guinéen, est en cours.
C’est pourquoi, ces autochtones se sont retrouvés, ce dimanche 06 janvier, à la maison des jeunes de Kobaya, commune de Ratoma, pour réfléchir sur le comment permettre aux propriétaires terriens du littoral, qui ne sont pas encore entrés en possession de leurs dus, d’avoir gain de cause. Tel que prévu.
C’est du moins ce qui ressort des témoignages recueillis ce dimanche sur les lieux par un reporter de mosaiqueguinee.com
« On n’est pas contre le projet, il doit nous donner beaucoup d’avantages parce qu’on avait demandé beaucoup de choses auprès de la société, à la présidence aussi et ils nous ont fait de promesses. Maintenant, nous sommes vers la fin des négociations mais, on n’a vu malheureusement aucune garantie, c’est là où il y a notre inquiétude et c’est pourquoi nous avons tenu cette réunion », explique Alya Camara, au sortir de la rencontre, avant de poursuivre sur quoi plane leur doute.
« La société nous a dit qu’il n’y a pas de protocole d’accord entre elle et nous les coutumiers et s’il y en a, c’est entre elle et l’Etat. Donc, cela nous a inquiété, puisque la terre là nous appartient. Et, les promesses qui ont été tenues par le président de la République, c’est de ça qu’on a besoin », déplore le porte-parole des concernés.
Tout de même, une délégation a été mandatée par ces familles pour, disent-elles, aller ce lundi à la rencontre du gouverneur, parce que, selon eux, c’est lui qui représente cette communauté auprès du gouvernement.
À suivre…
Al Hassan Djigué