Plusieurs jours après la signature du protocole d’accord, qui a mis fin à la crise dans le système éducatif Guinéen, les enseignants dont les salaires ont été gelés, pour fait de grève, ne sont toujours pas rentrés en possession de leur argent.
La situation inquiète bon nombre d’entre eux, qui se demandent s’ils n’ont pas été dupés par le gouvernement, alors qu’ils ont suspendu leur grève déclenchée depuis le 03 octobre dernier.
Interpellé sur le sujet, ce mercredi, 16 janvier 2019, dans l’émission ‘’Les Grandes Gueules’’, de la radio Espace Fm, le secrétaire général adjoint du SLECG s’est voulu rassurant.
Oumar Tounkara, a indiqué qu’il n’y a pas de péril en la demeure. Le retard, fait-il savoir, est lié à une question de procédure.
« Il n’y a pas à s’inquiéter. Les salaires sont disponibles au niveau du budget. Mais vous savez, en matière d’argent, chez les financiers, c’est toute une procédure pour que les ayants droit, soient en possession de ça. Le montant est disponible, il ne reste plus qu’à finaliser les dossiers. Tous les salaires n’ont pas été gelés. Il y a des enseignants dont les salaires ont été gelés pour un mois, d’autres pour deux mois, ou pour trois mois. Il s’agit de faire le tri pour que chacun soit en possession de son argent. Le travail continue et ça sera fait sans délai », assure-t-il.
Le n°2 du SLECG ira plus loin, en soulignant que ce n’est plus qu’une question de jour.
« Depuis trois jours, ils sont en train de travailler en fonction des listes qui leur sont remontées pour faire la part des choses, afin que chacun reçoive son argent le plus tôt possible. Très certainement, d’ici la fin de la semaine-là, ou le début de l’autre, ça sera fait », a-t-il confié.
Après cette étape, les responsables du SLECG, de l’USTG et du gouvernement, auront certainement à se pencher sur l’autre sujet épineux, à savoir le recensement des enseignants.
Un exercice qui permettra d’épurer le fichier de l’enseignement, afin que le montant perçu par les fictifs qui seront démasqués, puisse être redistribué aux enseignants en situation de classe.
Abdourahmane Diallo