Depuis plus de trois (3) mois, la crise qui mine le secteur éducatif guinéen perdure. Une situation qui n’est pas sans conséquences sur le futur de la Guinée, à en croire Docteur Ousmane Kaba.
L’homme politique, par ailleurs, fondateur et promoteur d’écoles et d’une université privées, qui s‘exprimait sur ce sujet samedi dernier, s’interroge sur l’avenir de la Guinée, faisant référence à la crise au sujet de laquelle, un protocole d’accord est annoncé pour ce mardi, entre les deux protagonistes.
« Lorsqu’un gouvernement, s’attaque au secteur de l’éducation, est-ce qu’il n’attaque pas l’avenir du pays ? », s’est-il interrogé. Avant de suggérer : « l’initiative doit revenir au gouvernement de renouer le fil du dialogue avec ces acteurs importants de notre avenir. Mais, on ne résout pas le problème en liquidant les enseignants ».
Et de s’interroger, à nouveau : « Du moment où les Guinéens se plaignent de la mauvaise qualité de l’éducation, lorsqu’on enlève tous les enseignants titulaires pour mettre des contractuels, est-ce que cela va dans le sens de l’amélioration du niveau de nos élèves ? »
Et de répondre lui-même : « Tout au contraire, la qualité va encore continuer à se dégrader ».
Il faut noter que depuis hier mardi 07 janvier 2019, un projet de protocole d’accord circule entre le gouvernement et le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheur de Guinée (SLECG).
Reste à savoir si ce protocole sera enfin signé, ce mercredi, pour une sortie définitive de crise.
Hadjiratou Bah