La huitième législature guinéenne, qui a clôturé sa dernière session ordinaire, le 31 décembre dernier, n’aurait pas répondu aux attentes de tous les mandants. Et, c’est en interne même que les critiques de ce genre, s’entendent.
Le dissident député de l’UFDG-opposition, ayant basculé dans la majorité au pouvoir, est de ceux qui sont restés sur leur faim.
Aboubacar Soumah, puisque c’est de lui qu’il s’agit, dresse néanmoins un bilan quinquennal plutôt mitigé de cette assemblée nationale au sein de laquelle il a siégé durant cette période.
« C’est un bilan mitigé dans ce sens que, je pense personnellement que tout ce qu’une Assemblée normale aurait pu faire, n’a pas été fait », a-t-il déclaré, succinctement.
Et de détailler en expliquant que sur les quatre (4) rôles principaux d’un député de la République qui sont : ‘’la représentation du peuple, la législation, le contrôle de l’action gouvernementale et la mesure de l’impact des politiques publiques sur la vie quotidienne des populations’’, seulement un seul a été bien exécuté par les élus du peuple.
« Vous n’avez jamais appris que l’Assemblée nationale a mis en place une information parlementaire, ni une commission d’enquête parlementaire… C’est pourquoi, je qualifie le bilan de mitigé. Parmi ces quatre rôles, je crois que ce qui a beaucoup fonctionné, c’est le rôle de législateur… les trois autres n’ont pas été joués », a rappelé le président du parti Guinéen pour la Démocratie et l’Equilibre (GDE).
C’était à l’occasion d’une grande interview, exclusive qu’il a accordée à notre rédaction, le jeudi 03 janvier 2019 à Conakry.
Mamadou Sagnane