Après la démission de Sidya Touré de son poste de Haut représentant du Chef de l’État, il était prévu que l’UFR et le PEDN, forment un bloc politique de l’opposition, apparemment, centriste.
C’est du moins ce qui transparait de la déclaration du directeur de la communication du PEDN, lors d’un entretien qu’il nous a accordé, ce samedi 05 janvier.
Mais, rien n’en a été. Sidya Touré ayant opposé par la suite, une fin de non-recevoir, à ce projet auquel, le PEDN, semblait tenir. Toute chose qui passe mal chez le PEDN, qui n’en finit plus de ruminer cet échec aux allures de revers.
« L’UFR vient de nous livrer une guerre politique, et on va la mener. On va la mener sur tous les terrains. L’UFR n’est plus un ami, il est devenu un ennemi. Nous allons aussi nous battre pour l’abattre politiquement sur le terrain », peste Faya François Bourouno.
A l’origine du coup de semonce du PEDN, des ‘’manœuvres’’ de l’UFR, l’empêchant à organiser une cérémonie d’adhésion de nouveaux adhérents au parti à Matam. François Bourouno, fulmine, rageur.
« Notre fédération nouvellement installée à Matam, avait initié l’investiture de nouveaux membres. Nous avons pris l’initiative d’écrire au maire. Celui-ci a catégoriquement refusé d’accorder la tenue de cet événement d’investiture… Ce refus veut dire que l’UFR nous livre la guerre et empêche notre évolution sur le terrain alors qu’il y a quelques jours, l’UFR prenait contact avec nous pour nouer des alliances, afin de former la troisième voix. Nous avons pris la décision de rompre toute discussion avec l’UFR », jure le directeur de la communication du PEDN, avant de conclure que le parti dirigé par Sidya Touré ne peut jamais être l’ami du PEDN, puisqu’il serait contre le parti dirigé par l’ancien premier ministre Lansana Kouyaté, sur le terrain.
Mohamednana Bangoura