La mise en place de la nouvelle CENI, doit avoir lieu dans les prochaines semaines.
En vue de la mise en place de ce nouvel organe électoral en Guinée, il faut dire que seule l’opposition tarde à désigner ses représentants.
Là-dessus, à en croire les déclarations du directeur de la communication du Parti de l’Espoir pour le Développement National, le retard ne provient d’eux.
Mais, plutôt du ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, qui serait, soutient-il, en train de violer la procédure en la matière.
« Le PEDN n’a pas reçu de courrier du ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation. Il a écrit au président de l’UFDG, chef de file de l’opposition. Ce qui n’est pas légalement acceptable. Cellou, est président de l’UFDG. Chef de file de l’opposition ne voudrait pas dire que cette fonction se substitue à nos droits régaliens. C’est politiquement incorrect d’écrire au chef de file de l’opposition au nom de tous les partis habilités à envoyer des représentants à la CENI. Le retard n’est pas dû à nous, mais plutôt à l’administration du territoire », insiste Faya François Bourouno, directeur de la communication du PEDN.
Pour bon nombre d’observateurs, le parti de Lansana Kouyaté, ne remplit pas toutes les conditions de représentativité au sein de la nouvelle CENI.
Ce qui est, aux yeux du directeur de la communication du parti, une confusion des dispositions de la loi. C’est plutôt, selon lui, le parti au pouvoir qui ne remplirait pas toutes les conditions.
« Nous remplissons tous les critères qu’il faut. Nous avons deux députés et nous avons participé aux élections présidentielle et législatives… Nous décidons d’envoyer un représentant. Puisque légalement, nous répondons à tous les critères. Malheureusement, le RPG Arc-en-ciel ne remplit pas les conditions nécessaires pour envoyer des représentants à la CENI. C’est pourquoi, sur les 17 représentants, après les 2 de la société civile, et le représentant de l’administration, tout le reste doit être envoyé par l’opposition. La mouvance n’a légalement pas le droit d’envoyer des représentants à la CENI », affirme-t-il, avant de conclure en disant que cette nouvelle CENI qui doit prochainement être installée, ne peut être composée que des membres de l’opposition, de la société civile et de l’administration.
Mohamednana BANGOURA