La nouvelle a retenti comme une bombe dans la ville de Fria.
Le directeur préfectoral de la jeunesse et des sports, Abdoulaye Aziz Camara, a été convoqué dans l’après-midi de ce mardi 15 janvier 2019, par le service d’investigation de la gendarmerie départementale de Fria.
Selon notre source proche de la préfecture de Fria, c’est madame la préfète, Hadja Gnalen Condé qui aurait fait convoquer par les services de la gendarmerie départementale, le sieur Abdoulaye Aziz Camara, directeur préfectoral de la jeunesse et des sports pour dit-on, non-respect à sa hiérarchie.
Il serait donc reproché au DPJ de Fria de ne pas remonter l’information relative à la formation de jeunes sans emploi auprès de dame Gnalen Condé, préfet de Fria.
C’est à propos d’atelier de formation qui s’est tenu, il y a environ deux semaines et qui visait à outiller les jeunes désœuvrés de la localité en techniques de sécurisation et de protection civile afin de permettre à ces jeunes de mieux répondre à la problématique de l’emploi dans la région.
Interpellée quelques heures après sur le sujet, madame la préfète, est formelle. Elle dit n’avoir convoqué personne à la gendarmerie.
« Je suis surprise de cette information. Je n’ai fait arrêter personne et pour quoi que ce soit. Depuis que je suis préfet de Fria, je n’ai jamais convoqué un citoyen ou un collaborateur à la police ou à la gendarmerie. J’ai toujours convoqué mes collaborateurs à mon bureau » a-t-elle nié à notre micro.
Relaxé aux environs de 17 heures suite à la révolte de quelques jeunes de la ville, qui ont battu le pavé devant la gendarmerie départementale de Fria, le directeur préfectoral de la jeunesse et des sports, la mine des mauvais jours et visiblement marqué par cette affaire, n’a pas voulu se prêter à nos questions par peur de représailles.
Aux dernières heures, selon toujours notre source, madame la préfète aurait joint par téléphone, le ministre des sports et du patrimoine historique, Bantama Sow, lui demandant de révoquer de ses fonctions le DPJ de Fria.
Tout ce qui sonne comme une évidence est que tout n’est pas dit dans cette affaire dans laquelle le mutisme des uns se heurte au silence coupable des autres.
Nous y reviendrons !
De Fria, Abdoulay Gv