A l’occasion d’une conférence de presse qu’il a donnée, ce mardi 8 janvier 2019, le Conseil national des organisations de la société civile guinéenne-CNOCSG, a présenté un rapport d’étude sur le taux de fréquentation dans 39 écoles de Conakry pendant la période de la grève des enseignants du SLECG, en voie de prendre fin.
C’est le fruit d’une enquête menée durant trois mois, pour mieux situer les parents d’élèves sur l’assiduité de leurs enfants, et, par ricochet, départager le syndicat des enseignants-SLECG, à l’origine de cette grève et le gouvernement qui se livraient à une sorte de guerre des chiffres à ce sujet.
Pour tout vous dire, les chiffres issus de cette enquête, révèlent un taux de fréquentation des écoles durant la période de la grève, qui n’est pas des plus relevés.
« L’enquête avait pour but de mettre à la disposition des parents d’élèves, des informations leur permettant de mener une facilitation objective entre le gouvernement et le SLECG, pour une sortie de crise définitive. Notre enquête a eu à se porter sur 39 écoles de la ville de Conakry, dont le choix a été de façon aléatoire, dont 31% dans la commune de Matoto, 23% dans celle de Ratoma, 16% dans la commune de Kaloum et les deux communes, 15% dans chacune d’elles », a expliqué Sayon Camara, chargé d’éducation au CNOSC-G.
Le résultat de cette enquête, n’est pas satisfaisant, ont fait savoir les conférenciers.
Dans certaines écoles visitées lors de l’enquête, notamment dans la commune de Kaloum, seulement 877 élèves étaient présents alors que plus de 3.000 étaient programmés. Ce qui est de même, ou presque, pour toutes les écoles sujettes de l’enquête.
Les enquêteurs comptent, avec ce rapport, édifier l’opinion nationale et internationale sur les réalités dans les écoles. Ils souhaitent, par ailleurs, une résolution définitive de la crise qui secoue le secteur éducatif.
Mohamednana BANGOURA