« Nouvelle année, nouvelle nomination » pour l’ex-conseiller du président Alassane Ouattara ! Mamadi Diané est depuis ce 7 janvier ambassadeur itinérant de la Côte d’Ivoire avec résidence à Abidjan.
A cette occasion, je vous invite à lire et faire lire le portrait que voici :
Qu’il est puissant cet homme ! C’est peu dire que d’affirmer que Mamadi Diané, l’ex-conseiller spécial du président Alassane Ouattara fait partie du club des hommes les plus puissants de ce monde.
On a encore en mémoire la visite surprise du président américain d’alors Richard Nixon à Yamoussoukro sous l’ère de celui qui fut son père adoptif Houphouët Boigny en 1980.
Celui qui a été surnommé le Golden boy américain a siégé durant 11 ans dans le très restreint conseil d’administration des trois aéroports de la région de Washington.
Pendant l’organisation de la coupe du monde aux USA en 1994, l’homme a fait partie du Comité d’organisation de cette compétition présidée par l’ancien Secrétaire d’Etat le très respecté Henri Kissinger.
De 1987 à 1989, le président du conseil d’administration de Capital Holdings a été conseiller du Black Caucus pour les affaires Africaine notamment dans le commerce, les finances et le développement.
Comme l’a confié un diplomate en poste à Abidjan, « Mamadi Diané est l’un des africains le plus introduits aux Etats-Unis d’Amérique ».
Comme tel, l’homme a noué de solides relations avec les hautes personnalités du pays comme l’ancien président Bill Clinton et Al Gore, pour ne citer que ceux-là.
Mamadi Diané est patron d’une puissante entreprise américaine d’import-export dont le siège est à Washington. À ce titre, il exporte des milliers de tonnes de riz dans plusieurs pays à travers le monde.
L’africain, ainsi qu’on l’appelle également, est chez lui partout en Guinée, au Sénégal, au Mali, au Congo, ou au Burkina Faso, etc.
Et on ne finira jamais d’évoquer l’africanité de Mamadi Diané qui a passé sa jeunesse dans la commune de Treichville, et eu la chance de côtoyer d’illustres hommes d’Etats de l’époque comme le Zaïrois Mobutu Séssé Séko, le Tanzanien Julius N’yereré, le Zambien Kenneth Kaunda, le Kenyan Daniel Arap Moï, le Gabonais Oumar Bongo, ou encore le sénégalais Abdoulaye Wade.
On sait surtout qu’il a un grand-père du nom de Mory Keita qui a été non seulement membre fondateur du PDCI-RDA mais qui fut le trésorier de ce parti jusqu’à sa mort en 1956.
Ami intime du président Ouattara, on le sait, Mamadi Diané contribue à sa manière à l’émergence économique et sociale de la Côte d’Ivoire d’aujourd’hui. L’homme d’affaires est aussi un homme qui fait parler son cœur. Sur le plan social et humanitaire, le visiteur qui débarque à Cocody aux encablures de l’université d’Abidjan est tout de suite impressionné par la construction d’une gigantesque mosquée qui porte son nom. Cette maison de Dieu est, à l’image de la mosquée qu’a construite le roi Hassan Il à Casablanca au Maroc, d’un embellissement adorable. Il a été soigneusement réalisé par des architectes venus de plusieurs pays du monde dont le Maroc. La mosquée fait déjà la fierté de tout le pays. Le Conseil supérieur des imams de Côte d’Ivoire (COSIM) l’en félicite pour cet acte aux bénédictions incommensurables.
C’est cela l’autre dimension de Mamadi Diané qui, même s’il a officiellement perdu son titre de conseiller du président Alassane Ouattara en septembre 2016 pour avoir apporté son soutien à son ami Jean Ping lors de la présidentielle gabonaise, reste un homme du sérail. Il a toujours les faveurs de la présidence ivoirienne où il est régulièrement sollicité.
Dans son bureau situé dans la commune chic de Plateau à Abidjan, Mamadi Diané continue à recevoir les gros investisseurs et leur fait ouvrir les portes de chez son ami Ouattara. Et quand je lui demande : « M. Diané êtes-vous ivoirien, guinéen, ou américain »?, il me répond tout sourire : « Suis un citoyen du monde ».
Par Ibrahima Diallo
Journaliste, essayiste