Le président de l’Union des Forces Républicaine (UFR), s’est exprimé, ce samedi, sur les bisbilles au sein de l’opposition, notamment au sujet de la clé de répartition des représentants de celle-ci, au sein de la nouvelle CENI.
C’était à l’occasion de l’assemblée générale de son parti, dont il était le président de séance, à Matam.
« J’entends bien de choses partout, concernant la CENI. Mais franchement, c’est un faux problème. Nous avons demandé de revoir le nombre de commissaires à la CENI, cela a été l’objet d’une discussion longue. L’opposition s’est donné la main face à la mouvance et nous avons obtenu de ramener le nombre, de 25 à 17. C’est ainsi la répartition a été faite, 7 à la mouvance et 7 à l’opposition républicaine, ainsi de suite », entame Sidya Touré, président de l’UFR.
Pourtant, depuis le lundi dernier, l’opposition tarde à choisir ses représentants devant meubler l’institution en charge de l’organisation des élections politiques en Guinée.
A en croire l’ex haut représentant du Chef de l’Etat, les difficultés de l’opposition à s’entendre sur une clé de répartition, viendraient de la volonté, de l’UFDG, de s’accaparer de la part du lion.
« Le lundi dernier, le ministre nous a demandé de désigner nos commissaires devant nous représenter à la CENI. Chacun de nous savait ce qu’il avait à faire. L’UFDG 4, l’UFR 2 et le PEDN 1… L’UDG dit que, maintenant qu’ils ont fait des calculs mathématiques, et que selon les calculs, eux ils doivent avoir 5 commissaires et l’UFR et PEDN, 1 chacun. Si nous avons 1 et l’UFDG 5, ça veut dire qu’ils ont 5 fois plus de députés que nous à l’Assemblée nationale, non c’est faux, ils n’ont pas 50 députés. Le RPG a réparti les 7 commissaires entre les partis qui composent son alliance alors qu’un parti veut s’attribuer tout. Ce n’est pas une bonne mentalité pour aller de l’avant », dit-il.
Et Sidya Touré de rappeler que le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, leur a envoyé une lettre les avertissant, qu’ils ont 45 jours pour se comprendre.
À défaut, estime-t-il, il pourrait y avoir une CENI sans l’opposition républicaine.
MohamedNana Bangoura