Depuis la prorogation du mandat des députés à l’hémicycle, le débat autour de la possibilité pour les députés issus notamment des deux groupes parlementaires de l’opposition, de continuer à siéger ou pas, occupe les esprits au sein de certains partis politiques. C’est le cas de l’UFR où malgré les craintes des responsables, aucune décision n’est encore prise.
Rencontré au sortir de leur assemblée générale hebdomadaire de ce samedi 19 janvier 2019, par notre rédaction, le deuxième vice-président du parti, explique :
« Nous n’avons pas encore pris de décision par rapport à cela. Mais, il y a beaucoup de choses qui se passent. Aujourd’hui, c’est comme s’il y a un piège qui est là… Est-ce qu’il faut réunir tous les pouvoirs dans les mains du président de la république? En ce moment, le président et son parti, auront les pleins pouvoirs pour faire ce qu’ils veulent en Guinée. C’est là, notre inquiétude. Nous sommes, donc, en train de réfléchir. Et, c’est à l’opinion de nous guider par rapport à tout cela», a-t-il fait comprendre.
Alhassane Fofana