Alors qu’il n’avait, jusque-là, pas été entendu par rapport à la crise dans le système éducatif, Tibou Kamara, s’est exprimé sur le sujet, ce mardi, 08 décembre 2019, après avoir, bien sûr, permis aux deux parties de trouver un compromis, à travers un protocole d’accord.
Dans l’émission les ‘’Grandes Gueules’’ de la radio Espace Fm, le ministre d’Etat, conseiller personnel du chef de l’Etat, s’est voulu modeste, en indiquant que la situation était arrivée à un moment où, il fallait qu’elle soit gérée par quelqu’un de mieux écouté.
« Je voudrais dire très sincèrement et sans la moindre démagogie, je ne crois pas à un destin isolé… Apprenons à être modeste. Je ne crois pas qu’un seul homme, à lui seul, puisse faire un miracle. Mais, il est évident que, parfois, certains peuvent avoir plus de chance que d’autres… Faisons chacun, ce que nous avons à faire et laissons à chacun aussi la liberté de commenter. Moi, je préfère, de loin, le risque de l’action et l’inconfort, parfois, de prendre des initiatives, que la résignation du silence… Moi, je pense qu’on était arrivé à un stade, entre le gouvernement, et le Syndicat, où il fallait une personne, peut-être, qui peut être écoutée par les deux parties, en toute confiance pour renouer le fil du dialogue », a-t-il fait dans la modestie.
Répondant à ceux qui l’accusent d’avoir entretenu la crise, pour, enfin, venir la résoudre au dernier moment, le ministre de l’industrie et des PME, a été très clair.
« Je ne suis pas auteur de cette crise, ni d’ailleurs d’aucune crise dans le pays. Les revendications du SLECG sont connues, ça n’a rien à voir avec ma personne… Je ne peux pas, moi-même, m’envoyer dans des missions ou m’imposer dans des rôles qui ne sont pas les miens… Je ne suis pas dans un combat de reconnaissance, de leadership ou de rivalité avec quelqu’un d’autre. Moi, ce qui ferai mon bonheur, c’est que le pays ne connaisse pas de crises… », a-t-il laissé entendre.
La signature du protocole d’accord entre le gouvernement et le SLECG, est annoncée pour ce mardi, après lecture du texte, par le président de la République.
Abdourahmane Diallo