Parmi les manifestants interpellés hier lundi 07 janvier devant le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation, essentiellement des membres du parti de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée, il y avait le député Bakary Keita.
Le groupe de fondeurs, avait été vite conduit à la gendarmerie de Kaloum. Mais le député lui, fût aussitôt relaxé.
Même si son interpellation n’aura été que brève, il condamne et dénonce l’usage du gaz lacrymogène lors de leur arrestation.
«D’abord, on nous avait dispersés à coup de gaz lacrymogène, ce qui est incompréhensible. S’ils sont obligés d’utiliser des gaz lacrymogènes face à toute sorte de personne, ça veut dire que le problème ne se situe pas au niveau des citoyens mais plutôt, chez les policiers », dénonce l’honorable Mohamed Bakary Keita, député de l’UFDG.
Plus loin, le secrétaire général du principal parti d’opposition explique comment il a été arrêté deux fois de suite, par la gendarmerie et les agents de la DPJ.
« Nous avons été arrêtés, envoyés, violemment au niveau de la gendarmerie où les discussions ont été chaudes. À travers les identifications, ils se sont rendus comptent que j’étais député. Ils m’ont donc donné l’autorisation de sortir. C’est ainsi que j’ai dit que je ne pouvais pas sortir sans mes gars, mais les concernés m’ont demandé de partir, afin de pouvoir me battre pour leur libération. Quand, je suis sorti de là bas, j’arrive à un coin, étant le secrétaire général de la jeunesse pour expliquer aux jeunes, ce qui s’était passé, les gens de la Direction de la Police Judiciaire (DPJ) sont venus nous prendre encore », explique-t-il. Avant de rajouter, plus loin, qu’il a été relâché pour les mêmes causes que celles pour laquelle il l’avait été à la gendarmerie.
L’honorable Mohamed Babary Keita affirme que cette arrestation est considérée, par eux, comme un tonus dans leur lutte.
Mohamednana Bangoura