Les travailleurs de l’usine militaire du camp Alpha Yaya Diallo, sont mécontents de leur traitement salarial.
Cette fois-ci, il ne s’agit pas des employeurs chinois reconnus par une certaine opinion, pour leur mépris et leur mauvais traitement salarial dans toutes les entreprises qu’ils dirigent, mais c’est plutôt des patrons turcs, les nouveaux maitres de « l’investissement » dont se plaignent des guinéens.
Ils sont principalement des tailleurs qui travaillent à l’usine militaire de confection de tenues militaires chez ces patrons turcs.
Ils y travaillent, depuis la relance de cette usine en milieu de l’année dernière, par des investisseurs turcs dans les conditions qui suscitent beaucoup d’interrogations et qui attisent bien de curiosités.
« Nous travaillons dans cette usine depuis sa relance avec les turcs. Mais personne n’a un contrat. Tous les jours, on nous dit que cela va être réglé. C’est pourquoi, également tous les jours, on jette à la porte des gens pour des riens du tout. Au-delà et ce qui est écœurant, on reçoit un salaire de misère qui va de 500 mille à 1million 500 et tenez-vous pour un emploi du temps très très chargé, qui va de 08h à 18h. Tout ce temps, on est assis, on travaille. Plus grave, c’est le mépris avec lequel ces turcs nous traitent », ont confié à notre rédaction des travailleurs désemparés de cette usine.
Par ailleurs, nous avons tenté de joindre les employeurs, en vain !
Nos différentes tentatives se sont avérées infructueuses.
Nous y reviendrons !
Mohamed