Les réquisitions du procureur et les plaidoiries des avocats de la défense, dans l’affaire dite ministère public contre Boubacar Diallo alias Grenade, se poursuivront le 18 février prochain dans la salle d’audience du tribunal criminel de Dixinn.
Après les arguments du procureur Siddy Souleymane Ndiaye et la peine proposée par celui-ci, deux avocats de la défense ont pris la parole pour réfuter et qualifier de ‘’néant’’ ces réquisitions du ministère public.
Ils regrettent le fait que le ministère public n’ait apporté aucune preuve liée aux chefs d’accusation retenus contre leur client et le fait que ce dernier n’ait jamais été confronté aux personnes qui l’accusent.
Ils demandent alors que leur client soit purement et simplement libéré, puis que, selon leur mot, le ministère public n’a pu brandir aucune preuve depuis le début dudit procès.
« Mes amis et moi sommes très sereins. Nous avons écouté le réquisitoire du procureur. Mais c’est un réquisitoire qui ne repose sur aucune preuve. Il ne repose que sur des affirmations. C’est pour cette raison que la défense est fatiguée des dossiers montés de toute pièce. J’ai comme l’impression qu’on se spécialise dans le montage des dossiers pour fatiguer nos clients… », regrette Me Salifou Béavogui, un des avocats du principal parti d’opposition.
Il faut noter que les avocats de la défense, ont, à leur sortie de la salle d’audience, interdit qu’on appelle leur client « Grenade ».
Ils recommandent qu’il soit désormais appelé par son vrai nom car, selon eux, le nom Grenade contribue à le diaboliser.
Hadjiratou Bah & MohamedNana