L’acte s’est produit aux environs de 4h du matin, quand une famille, alors qu’elle dormait, a reçu la visite surprise des policiers, venus procéder à leur déguerpissement.
Selon les informations recueillies sur place, c’est plus d’une vingtaine de policiers, qui ont été déployés pour cette opération.
Selon la victime, c’est une concession qui lui a été offerte par son mari avant sa mort.
Mais, explique-t-elle, l’ancienne femme de celui-ci, qui serait une blanche du nom de Monique, qui la menace, serait la source de son malheur car, depuis longtemps, cette dame lui demande de quitter la maison et réclame sa paternité.
« C’est mon mari qui m’a offert cette maison avant sa mort. J’ai tous les papiers et notre mariage est aussi légal… C’est aux environs de 4h du matin, ils sont venus, alors que nous dormions. Mes frères qui habitent l’annexe, ont été sommés d’ouvrir leur porte avant de procéder à leur embarquement. Ils ont mis tous nos objets dehors et amené cinq membres de la famille », explique Fatoumata Bangoura, l’épouse du propriétaire de la maison, avant d’ajouter plus loin, n’avoir reçu aucun avertissement pour ce jour.
Ce jeudi 21 février 2019, la famille de Fatoumata Bangoura, devra dormir à la belle étoile, puisqu’elle dit n’avoir nulle part où se réfugier, en attendant d’intenter une action en justice.
Cette action d’ailleurs, les quelques membres de la famille encore présents sur les lieux, la qualifie d’injustice.
La première responsable elle, met tout cela au compte de Doura Chérif, juge qui a conduit le jugement du procès des gangs.
« Ils ont fait plus de 3 jugements au tribunal, c’est notre famille qui a toujours eu raison. Mais pour ce dernier jugement, il est ressorti que la femme blanche a étudié avec Doura Chérif, voilà qui a joué en notre défaveur. C’est lui qui a organisé tout ce scénario », explique Sakalé Keita, mère de la victime.
Selon les informations, ces policiers ont pris tout ce qu’ils ont pu, durant le déguerpissement qui a duré près de 3 heures de temps.
On apprend sur les lieux qu’une signature sur un papier dont on ignore la nature, a été proposée à la dame, ce qu’elle a refusé.
Bangoura M