Depuis quelques jours, les citoyens de la commune urbaine de Mamou, sont plongés dans une psychose totale.
Cela fait suite à la détection d’un cas de fièvre de Lassa, le 28 janvier dernier, sur un homme âgé de 35 ans, en provenance de la préfecture de Kissidougou.
« Quand il (le malade ndlr) a été reçu, il présentait des signes comme des selles liquidiennes, des frissons, des vomissements et une forte fièvre. Il a été directement envoyé au centre de traitement des maladies épidémiologiques. Il se trouve que le malade avait été traité à des différents niveaux dans Kissidougou. Le lendemain (mardi 29 janvier), il est décédé aux environs de 22 heures. Sur les consignes de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS), on a fait des prélèvements que nous avons acheminés à Conakry. À la suite des examens, ils nous ont fait la rétro-information, confirmant la présence de la fièvre hémorragique de Lassa », explique Mariama Kankalabé Diallo, Directrice préfectorale de la santé (DPS) de Mamou.
Après cette confirmation, des précautions ont été rapidement prises par la Direction Préfectorale de la Santé.
« Des dispositions d’hygiène, de surveillance et de suivi des personnes qui étaient en contact avec le malade », précise la Directrice.
La fièvre de Lassa est une maladie hémorragique foudroyante, transmise par les rongeurs (petites souris), à travers les fluides corporelles (Sang, urine et selle).
Elle a été détectée pour la première fois au Nigeria, dans la l’État de Bornou.
Une mission de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS), est attendue à Mamou, ce lundi 03 février, pour procéder à des investigations.
Mais en attendant, les autorités sanitaires recommandent aux citoyens, le respect strict des règles d’hygiène, pour éviter la propagation de la maladie.
Alpha Mamoudou Barry, correspondant régional e mosaiqueguinee.com