Lors des états généraux de la décentralisation tenus les 14 et 15 février, au Palais du peuple, à Conakry, le premier ministre guinéen, Dr Ibrahima Kassory Fofana, a trouvé la ‘’bonne’’ formule pour apporter un rectificatif aux chiffres annoncés par le président Alpha Condé, vingt-quatre heures plutôt.
Il s’agit d’un montant destiné au financement des collectivités que le chef de l’Etat aurait revu, malencontreusement, à la baisse.
En grand tribun incontestable, ‘’Don Kass’’, comme on l’appelle, aura été, on ne plus, élégant et éloquent, de sorte qu’il n’égratignât pas son mentor, en laissant entendre qu’il arrive souvent qu’« on fasse des annonces. Mais, quand nous parlons de la gestion collégiale de notre pays, on n’a rien à vous cacher. Le président de la République vous a dit hier (Ndlr, jeudi 14 février) que la projection est pour mille milliards. En réalité, c’est deux mille milliards de francs guinéens. Les différentes projections dont nous disposons laissent entendre que les 15% vont aboutir à 650 milliards pour 2019 et de 700 milliards pour 2020 à la disposition de nos collectivités », a annoncé le premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana, à la clôture des travaux qui ont regroupé les nouveaux maires du pays.
Le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, Général Bouréma Condé, a, lui, juré qu’en affectant 15% du revenu minier intégral aux collectivités locales, le département de tutelle qui est le sien, ne ferait pas d’obstacles aux compétences que l’Etat, doit transférer aux collectivités.
Youssouf