La République de Guinée, a connu une avancée majeure en matière de la liberté de la presse, à-travers la loi ORGANIQUE L/2010/02/CNT DU 22 juin 2010.
Ladite loi qui dépénalise le délit de presse à l’endroit des hommes de médias Guinéens, est un grand pas pour cette corporation, comparativement à celui des États comme le Sénégal, la Côte-d’Ivoire, le Mali où cette liberté est toujours pénalisée.
Parlant de cette liberté, sans ambages, les journalistes sont confrontés à d’énormes difficultés dans l’exercice de leur métier, à travers les enquêtes menées pour éclairer la religion de l’opinion nationale et internationale , les hommes de médias Guinéens sont parfois exposés aux travers sociaux : intimidations, menaces, bâillonnements, outrages et assignations en justice, ce sont les prix que payent souvent ces derniers lorsqu’ils mènent une investigation solide pouvant dévoiler la facette des remous qui gangrène au niveau de nombreux ministères plongés dans de gestions malsaines .
La liberté de la presse, est la mesure adéquate pour le bon fonctionnement de tous les États du monde, c’est dans ce sens que Guy Bedos Artiste comique et humoriste français affirme ceci : « Je croirais vraiment à la liberté de la presse quand un journaliste pourra écrire ce qu’il pense vraiment dans son journal ».
Cette citation en est une parfaite illustration pour que les journalistes fassent leur travail en toute indépendance.
Parlant toujours de cette même liberté de presse, Thomas Jefferson, troisième président des États-Unis n’a-t-il pas dit ceci : « Notre liberté dépend de la liberté de la presse et elle ne saurait être limitée sans être perdue ».
Être journaliste, c’est être à la recherche de l’information quotidienne, le tout marqué par une impartialité, sans partie prise.
Alors, en aucun cas, le métier du journaliste ne pourra être bâillonné, muselé par qui que cette soif. En tout cas, tout diseur de vérité est toujours affronté aux difficultés.
Eugène Capi Balamou, journaliste Analyste juridique.
Tel : +224 622 298 802/655 437 268