Le 1er mars prochain, la Banque Centrale de la République de Guinée, mettra en circulation, une nouvelle coupure de 20.000 et de nouveaux billets de 2.000 et de 10.000 francs guinéens.
Cette mise en circulation de nouveaux billets, est perçue, pour des observateurs avertis, comme un facteur qui risque de provoquer de l’inflation.
Pour l’ancien ministre du budget, qui était l’invité de l’AG de Foutti-Lafidy, ce dimanche 24 février, l’injection de ces nouveaux billets, n’aura aucun impact négatif sur l’économie.
Plutôt, elle contribuerait à aider la Guinée à être, au minima, au standard mondial des coupures.
« Il y a des pays où, il y a des coupures de 20, 200 ou 2000 euros, mais nous, ici, nous n’en avions pas, donc il faut s’aligner sur le standard au moins des pays de la sous-région. Le plus important, si je comprends la communication des uns et des autres, ce n’est pas que la Banque Centrale émette des monnaies mais, que cette monnaie puisse être injectée progressivement sans que cela ne soit synonyme d’inflation…, alors la banque centrale est là pour veiller là-dessus. Il n’y a pas de risque d’inflation », a-t-il rassuré.
Plus loin, le conseiller à la présidence de la République en charge des questions monétaires, déclare que l’émission de nouveaux billets, est purement économique.
Cela n’aurait, à l’écouter, aucun lien, avec les velléités de 3ème mandat comme l’estiment certains.
« Je ne sais pas si les nouveaux billets peuvent élire quelqu’un, je crois que c’est au peuple d’élire un Président. La sortie des billets, c’est purement économique. La Banque Centrale est une banque indépendante et qui conduit la politique monétaire conformément à ses statuts », explique-t-il.
MohamedNana BANGOURA