Le vendredi est pour les musulmans un jour de communion et de prière dans les mosquées, dans les après-midi.
Cependant, cette grande prière se repose sur un certain nombre de principes.
Pour plus de précision, notre rédaction a rencontré ce jeudi 07 février 2019, l’imam Souleymane Sidibé, Directeur national adjoint des affaires islamiques en Guinée. Lisez l’intégralité de l’entretien !
Des vertus de la grande prière de vendredi
C’est Allah qui a choisi le jour de la prière de vendredi. C’est un grand jour qui concerne tous les musulmans du monde. Pour preuve, Allah nous a dit dans le Saint Coran, sourate Al-Jumu’ah, verset 9, je cite ‘’ô vous qui avez cru ! Quand on appelle à la Salat du jour du vendredi, accourez à l’invocation d’Allah et laissez tout négoce. Cela est bien meilleur pour vous, si vous saviez ».
Et le prophète Mahomet a dit dans un Hadith : « celui qui fait la grande prière de vendredi sera pardonné de ses pêchés commis dans la semaine. Cette prière est un moyen de réunir les fidèles qui ne se retrouvaient pas. Il y a un élan social, et il est conseillé de se purifier pour cette prière ».
Pendant cette prière, le fidèle qui vient à la première heure dans la mosquée, a le bien fait de celui qui a fait un sacrifice de chameaux. Celui qui vient à la deuxième heure est comme celui qui a fait le sacrifice d’un bœuf. A la troisième heure, c’est avoir le bienfait d’un sacrifice de mouton. Tandis que la quatrième heure, tu as la bénédiction de celui qui a fait immoler un coq.
Des interdits de la grande prière de vendredi
Il est interdit de parler pendant le sermon de l’imâm. Notre prophète a dit que « celui qui parle pendant le sermon n’a pas de prière ». Il est aussi déconseillé de faire la lecture et « zikr » (invocation via chapelet) pendant le sermon.
Les femmes ne doivent pas utiliser de l’arôme (parfum).
Par contre, les hommes peuvent se parfumer, utiliser des habits de prière.
Le prophète a aussi interdit d’arrêter les activités durant toute la journée, pour la prière de vendredi. L’islam est une religion de travail.
Propos recueillis par Saidou Barry