Commencé en début du mois de février, les personnes désireuses de s’enrôler dans l’armée guinéenne, continuaient encore à former de longues files d’attente devant les sièges de la préfecture et de la mairie de Dubréka, ce jeudi.
Dans la journée du mercredi 27 février 2019, c’est à peine qu’on accédait au bloc administratif préfectoral.
L’entrée principale complètement envahie par les postulants, venus déposer leurs dossiers au secrétariat central de la préfecture.
Au vu de cette de masse compacte de personnes, beaucoup perdaient espoir par peur d’être rattrapés par la date butoir.
Face à la cohue, il a fallu faire appel aux services de sécurité pour mettre de l’ordre.
Le nombre de postulants s’est multiplié davantage, ce jeudi 28 février, dernier jour pour le dépôt des dossiers.
Le secrétaire chargé de récupérer les dossiers par crainte d’être violenté, n’est venu que tardivement. A son arrivée, il a été accueilli en roi. Et la police avait fini de mettre l’ordre convenable.
Jusque tard dans la soirée, de longues files de personnes se formaient devant le bloc administratif de la préfecture. Le même constat était visible devant le siège de la mairie.
Selon les informations reçues, le grand nombre de postulants vient de Conakry et des préfectures voisines.
Les attroupements de personnes étaient aussi perceptibles au palais de justice de Dubréka où l’on prend certains documents sollicités, comme le casier judiciaire, le certificat de non poursuite et celui de nationalité. Au total 9 documents sollicités.
Des documents dont l’obtention demande de l’argent en cette période de conjoncture. C’est ce qui a d’ailleurs fait que beaucoup ont retardé à déposer.
Ansoumane Coumbassa