L’épilogue dans l’affaire Ministère public contre Boubacar Diallo alias Grenade, ce sera le 18 mars prochain. C’est du moins ce qu’a décidé, ce lundi le tribunal de première instance de Dixinn.
Poursuivi pour tentative de meurtres et détention illégale d’armes de guerre depuis le 22 juin 2018, Grenade devra donc prendre son mal en patience à la maison centrale puisse que le président du tribunal M. Ibrahima kalil Diakité, a renvoyé le verdict en huitaine sans aucune explication.
Tout de même, le pool d’avocat du prévenu par la voix de Me Salifou Beavogui, salut l’impartialité des magistrats dans ce dossier.
« Les magistrats ont mené les débats en toute impartialité ; ils ont agi avec tout le professionnalisme requis. Nous n’avons jamais suspecté le tribunal, parce qu’il a très bien travaillé dans ce dossier et nous avons toujours dit que dans le dossier, il n’y a pas de preuves, donc le juge ne peut pas entériner une condamnation » déclare Me Salifou Beavogui.
Plus loin, Me Bea dit être prêt à prendre patience en espérant avoir gain de cause, pour son client.
« Par rapport au délai de renvoi, nous n’avons pas d’objection, nous nous remettons à la sagesse du tribunal. Notre client va continuer à garder sa patience, parce que rira très fort qui rit le dernier. Car, la justice n’est pas une course de vitesse mais une course de fond. Je pense que les magistrats se donnent beaucoup plus de temps pour apprécier les arguments de toutes les parties, donc ce n’est pas mauvais en soi », a-t-il conclu.
À noter que des jeunes militants de l’UFDG portant des tee-shirts blancs sur lesquels était écrit : « libérez Boubacar Diallo », étaient présents, pour disent-ils, témoigner de leur solidarité à leur ami, qu’ils qualifient de sage, de poli et d’innocent.
Hadjiratou Bah