Invité ce mardi soir dans le 20h 30 de la RTG, le directeur national des impôts, Aboubacar Makhissa Camara, s’est prononcé sur le Numéro d’Identification Fiscale Permanent (NIFp).
Selon lui, en plus d’avoir produit, déjà, des effets positifs, le NIF permanent, est un outil qui va considérablement contribuer à aider les opérateurs économiques, à exercer tranquillement leurs activités, dans toute la Guinée.
«C’est un outil formidable au service du contribuable, qui va certainement leur permettre, de dérouler tranquillement, leurs activités à travers toute la Guinée mais aussi, en relation avec les différents services que sont, les impôts, la douane, le trésor, les marchés publics mais aussi, l’APIP et les centres de gestion agréés. Depuis son lancement, il faut dire que l’accueil est favorable auprès des opérateurs économiques qui viennent massivement répondre à notre appel et se font, vraiment, prendre en charge par les services commis pour cela», a-t-il soutenu.
51 jours seulement après son lancement, le NIF permanent, a permis à l’Etat guinéen de mobiliser 631 milliards GNF.
Ce chiffre bien que colossal, mais loin en deçà des attentes, à cause de la réticence de certains opérateurs économiques à se présenter à la direction nationale des impôts, pour l’identification de leurs entreprises.
Pourtant, l’ambition, selon Aboubacar Makhissa Camara, c’est de mobiliser, davantage les recettes et renforcer la gestion fiscale.
«L’ambition escomptée, c’est de mobiliser les recettes mais aussi, de renforcer le contexte institutionnel de la gestion actuelle. C’est pourquoi, sous l’instruction du ministre de tutelle, nous devons mettre tout en œuvre pour que le NIFP soit un outil indispensable au service des contribuables qui, aujourd’hui, accueillent favorablement, cet outil», a expliqué Aboubacar Makhissa Camara, avant de rajouter que, le NIF permanent, va contribuer à l’élargissement de l’assiette fiscale et aussi, au renforcement des capacités institutionnelles de la Direction Nationale des Impôts.
Le directeur national des impôts, a, par cette occasion, invité les opérateurs économiques, qui n’ont pas encore identifié leurs entreprises, à se faire enregistrer avant le 21 mars prochain, date limite des enregistrements.
Passer ce délai, a soutenu Aboubacar Makhissa, aucun contribuable ne pourra exercer en relation avec son service, mais aussi la douane, le trésor et ne peut être pris en charge au niveau de l’administration des impôts et les services concernés par le NIFp.
Mohamednana Bangoura