Des partis alliés à la mouvance présidentielle, réunis au sein de la COPAM, se sont prononcés, jeudi, en faveur d’une révision constitutionnelle pouvant permettre à Alpha Condé, de solliciter un autre mandat à la tête de la Guinée.
En plus d’avoir fait réagir des groupes de jeunes qui ont protesté, sur place, au palais du peuple, contre un tel projet, il faut dire que l’idée n’enchante guère dans les rangs des acteurs politiques et de la société civile.
Joint par notre rédaction, vendredi, le président du Conseil National des Organisations de la société Civile guinéenne (CNOSCG), a d’abord reconnu aux membres de la COPAM, le droit d’exprimer leur opinion.
Mais il a précisé que la constitution, actuellement en vigueur en Guinée, ne prévoit que deux mandats présidentiels, consécutif ou non.
« On ne peut pas parler de troisième mandat, parce que la Constitution ne l’a pas prévue. Ceux qui veulent s’agiter, peuvent le faire, parce que c’est la liberté d’opinions. On ne peut pas empêcher une partie de la population de donner son opinion sur un texte de loi ou sur la constitution. Mais pour que la constitution soit changée, il y a des dispositions qui sont prévues en la matière, à la fois par la constitution elle-même, et les accords internationaux auxquels la Guinée a souscrit. Tel que la charte de l’Union Africaine sur la gouvernance et le protocole additionnel de la CEDEAO », a souligné le leader du CNOSCG.
Hadjiratou Bah