Sa désignation par le chef de l’Etat pour présider la commission chargée d’assainir le hadj, des pratiques malsaines déshonorantes pour les acteurs qui sont tous, tenez-vous bien des musulmans, n’est pas un fait du hasard.
Aboubacar Sylla donne raison à son patron Alpha Condé, de l’avoir choisi grâce aux orientations déjà données à un travail qui s’annonce absolument fructueux.
Celui qui a réussi, en moins d’une année passée à la tête du ministère des transports, à imprimer un nouveau mode de fonctionnement à ce département, à travers des actes posés au bénéfice de la mobilité de la population et du renflouement des caisses de l’État, celui-là bien entendu, donne l’espoir aux fidèles musulmans, futurs candidats pour le pèlerinage, de ne pas subir encore cette année, le purgatoire des mauvaises organisations du hadj en Guinée.
L’organisation des journées de concertation sur le Hadj, qui ont débuté sous l’autorité du Chef de l’Etat, mardi, à Conakry, avec la présence de tous les acteurs, pour des débats sans tabou où des vérités et propositions utiles se côtoient, est la touche de Aboubacar Sylla.
Ces concertations, auront le mérite de recenser les problèmes et d’en proposer des pistes de réponses appropriées.
En plus des mots qui campent la situation et qui dénoncent la cupidité et l’amateurisme de certains acteurs, malheureusement pour la plupart, des dirigeants de premier plan au secrétariat général des affaires religieuses, organisateur du hadj, il est décidé désormais, pour le bonheur des pèlerins venant de l’intérieur, de décentraliser et de dématérialiser l’opération.
Il reste donc l’application de ces premières résolutions. Mais elles doivent l’être par un président politique, qui, a, à cet effet beaucoup d’égards, pour ces sages, qui n’auront plus assez de marges de manœuvre pour se remplir les poches, il faut bien en douter, mais on peut bien y croire.
Mohamed