Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique est à Kankan, depuis ce vendredi, 29 mars 2019.
A l’université Julius Nyerere, Yéro Baldé a lancé une campagne de don de sang et échangé avec les travailleurs de cet établissement public.
« J’étais venu sur le terrain, connaitre les réalités, discuter avec les parties prenantes, c’est-à-dire, les étudiants, les enseignants, les encadreurs. Quels sont les problèmes auxquels ils font face ? Comment, ensemble, on peut les résoudre ? Mais aussi, les écouter pour avoir d’autres idées : Comment gérer, mieux le département, puisque le but final, c’est de s’assurer que la qualité de la formation s’améliore, que la recherche aussi gagne du terrain et qu’ensemble, nous pouvons changer les choses », a-t-il déclaré.
Devant la presse, le Ministre Yéro Baldé s’est également prononcé sur le motif de son refus, à prendre part au processus d’enrôlement des effectifs enseignants de son ressort, tel qu’indiqué dans le dernier accord entre le Gouvernement et le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG).
« Il n’y a pas de blocage, sauf ceux qui veulent l’entendre comme ça. Il faut qu’on soit très clair ! D’abord, on n’est pas contre ce recensement bien qu’il ait eu, récemment encore, un recensement réalisé par l’Inspection d’Etat dont les membres sont assermentés. Les résultats provisoires sur tout le système éducatif, viennent de sortir. Çà est à notre disposition. Avant cela, il y a eu un autre recensement qui a fait des vagues dans les universités, parce que des salaires avaient été bloqués. Avant cela aussi, il y a eu la biométrie, sans compter le processus de biométrage des fonctionnaires par la fonction publique. Donc, quatre recensements dont le dernier est très récent, en moins de trois mois. Nous ne sommes pas contre, mais à condition que ça soit fait par une entité neutre. C’est tout ce qu’on a dit pour accompagner, sinon, nous ne sommes signataires d’aucun accord, d’aucun protocole. C’est comme si on vous dit d’exécuter un contrat que vous n’avez pas signé. Mais, pour contribuer à l’apaisement, nous disons ‘’Oui ’’ au recensement, mais, par des entités indépendantes », a conclu le ministre guinéen de l’enseignement supérieur et de la recherche Scientifique.
De Kankan, Mamadi CISSE correspondant régional, Mosaiqueguinee.com