La session budgétaire de la commune urbaine de Fria, a pris fin, ce jeudi 28 mars 2019.
Entamée un jour plutôt, la présente session, premier du genre de la nouvelle équipe dirigeante de la commune urbaine, a réuni dans la salle des actes du même lieu, autorités locales, conseillers ainsi que les médias.
À sa prise de parole, le secrétaire général chargé des affaires administratives, Alpha Mamoudou Diallo, représentant le préfet à cette rencontre, a tout d’abord salué la mobilisation des conseillers et est revenu sur l’importance et l’objectif visé par cette session budgétaire.
« Cette session est d’autant plus importante que nous appelons à l’attention, à la discussion et à l’implication de tous les conseillers pour des résultats concrets qui vont militer dans le cadre du développement socio-économique de notre collectivité……. C’est pourquoi dis-je, vous devez prendre toutes les dispositions pour que demain, vous mettiez en place un projet de budget réaliste et réalisable », déclarait-il ainsi ouverte, la session budgétaire de la municipalité de Fria.
Après donc deux jours d’intenses travaux mêlés parfois de chaudes confrontations, le conseil communal de Fria, est finalement sorti avec un budget prévisionnel issu des débats de l’ordre de 3 milliards 998 millions 752 mille 484 francs guinéens, a laissé entendre El Hadji Lansana Boffa Camara, maire de la commune urbaine.
« Nous sortons satisfaits de notre session budgétaire. Après 48 heures de discussions, nous avons abouti à ceci. Le budget en fonds propre en dépenses, s’équilibre à 1 milliard 998 millions 910 mille 026 francs guinéens. L’ANAFIC dans le cadre du développement local, nous a octroyé un montant qui se chiffre à 2 milliards 078 millions 842 mille 418 francs guinéens. C’est ce qui a été voté », s’est réjoui le shérif de la ville de l’alumine.
Et d’ajouter que le plus dur reste à venir en l’occurrence, l’orientation et la matérialisation de ce présent budget vers les secteurs comme la réfection des routes, la rénovation des marchés, la modernisation de la gare-routière ainsi que le toilettage des établissements d’enseignement public, afin de répondre aux défis du développement à la base, tel qu’ambitionné par le gouvernement guinéen.
De Fria, Camus