Dans la préfecture de Mandiana, l’agriculture a connu un grand engouement, ces dernières années, en raison notamment, de la subvention des intrants agricoles, accordée aux producteurs par l’Etat.
Cependant, les conditions de drainage des récoltes vers les marchés locaux, constituent un goulot d’étranglement pour les nombreux paysans.
L’année dernière, une entreprise dénommée JIC, a tenté, sans succès, de désenclaver certaines zones de production notamment, dans les sous-préfectures de Faralako, de Morodou, de Kondianakoro et Baladougouba.
Aujourd’hui, les activités de JIC sont à l’arrêt dans ces contrées, alors que certains trous béants ouverts par l’entreprise, n’ont pas été refermés, selon plusieurs témoins.
D’où la crainte des riverains, en attendant les grandes pluies.
« En ce qui concerne les routes, le besoin reste le même dans tout Mandiana. En 2018, on a vu des machines qui ont commencé à reprofiler nos routes, puis, elles se sont arrêtées à mi-chemin des travaux. Cet état de fait a aggravé le mauvais état de nos routes » a déclaré Amadou Diallo, le 1er vice-Maire de la CR de Faralako.
Toujours d’après lui, ces chantiers inachevés ont déjà couté la vie à deux personnes.
« L’entreprise a creusé des trous partout y compris certains vieux ponts, dans nos villages. Ces trous béants ne sont pas refermés jusqu’ici. Cela a causé la mort à deux de nos concitoyens », a déploré Amadou Diallo.
Lors d’une interview, le weekend dernier, à Faralako-centre, les responsables de cette commune rurale, ont affirmé ignorer tout renseignement sur l’entreprise JIC et les motifs de l’arrêt de ses travaux.
De Mandiana, Mamadi CISSE, correspondant régional de Mosaiqueguinee.com