La Commission Électorale Nationale Indépendante, a poursuivi sa série de rencontres, avec les acteurs politiques, ce mardi 26 mars 2019, avec le tour des partis de la mouvance présidentielle.
À l’ordre de cette rencontre, comme avec les autres entités, le problème de financement des partis politiques, était au centre des débats.
Prenant la parole au nom de la délégation de la mouvance présidentielle, l’honorable Amadou Damaro Camara, a soutenu qu’une première mouture de la loi, qui doit inclure le financement des partis politiques, est déjà sur le bureau de l’Assemblée nationale.
« On a un projet de loi qui amende la charte des partis politiques et qui doit être proposé pendant cette session qui s’ouvre le 5 avril prochain, (…). Il est dit que les partis doivent être financés. C’est vrai, dans leurs activités. Nous avons eu beaucoup de problèmes à choisir des critères, mais, nous nous sommes dit que la représentation à l’Assemblée Nationale était le meilleur critère pour parler de l’assise d’un parti politique. La monture est déjà sur le bureau de l’Assemblée Nationale prêt à être proposée », a annoncé Amadou Damaro Camara.
Selon le chef de la majorité à l’assemblée nationale, avec cette nouvelle loi, le parti politique qui a 20 députés par exemple, peut avoir droit à 2 milliards dans la loi de finances.
« Nous avons pris par exemple un montant de 150 millions par député à la représentation à l’Assemblée. Donc, si c’est 100 millions, si tu as 10 députés, tu as 1 milliard du contribuable inscrit dans la loi des finances. Si tu as 20 députés, tu as 2 milliards et si tu as 50 députés tu as 50 multipliés par 100 millions de francs guinéens », a-t-il tenté d’expliquer.
Cette loi, le chef de la délégation des partis politiques de la mouvance, n’est pas encore très certain de son adoption.
Mais, affirme-t-il, si elle est adoptée, elle permettrait aux partis politiques dans leur ensemble, de se prendre en charge et aux leaders, de cesser d’être les seules sources de revenu pour leurs partis.
MohamedNana Bangoura