Alors que le débat sur une modification de la constitution, continue de faire rage en Guinée, la cheffe de cabinet du président de l’UFDG, s’interroge, elle, sur la légitimité des dirigeants actuels, qui ne cessent d’évoquer des imperfections que contiendrait la constitution de 2010 et le fait que celle-ci n’a pas été adopté par voie référendaire.
Pour Nadia Namane, qui était l’invité de l’émission ‘’Les Grandes Gueules’’, de la radio Espace Fm, de ce lundi 11 mars 2019, si la question de la légitimité de l’actuelle constitution guinéenne peut se poser, il ne faut donc pas écarter celle du chef de l’exécutif et de toutes les institutions mises en place, sur le fondement de cette constitution.
« Si on admet que cette constitution est illégitime, alors il faut en ce moment-là, admettre que le chef de l’exécutif est illégitime, le gouvernement est illégitime, tous les appareils de l’Etat sont illégitimes, toutes les sources du pouvoir qui procèdent de la constitution, sont illégitimes », a-t-elle relevé.
Cette sortie de la cheffe de cabinet du président de l’UFDG, intervient quelques jours seulement après les célébrations de la fête du 08 Mars, à l’occasion desquelles, des femmes, pancartes en main, se sont prononcées en faveur d’une nouvelle constitution en Guinée.
Hadjiratou Bah