La chambre d’arbitrage de Guinée et le Groupe Organisé des Hommes d’Affaire (GOHA), ont signé un partenariat de collaboration, ce jeudi 14 mars 2019, à Conakry.
L’objectif est de permettre aux deux entités, de mieux collaborer pour un bon climat des affaires en Guinée. Ce partenariat se veut gagnant-gagnant.
C’est pourquoi, la première action sera la formation et la représentativité du GOHA dans l’institution.
« Notre rôle premier, c’est de régler les différends entre les hommes d’affaires. Qu’ils soient internationaux ou nationaux, mais qui opèrent en Guinée. Pour cela, il faut une clause qui l’autorise…Nous allons leur demander d’abord, de nous fournir eux aussi, des arbitres. C’est leur droit », affirme Fanta Toya Condé, secrétaire générale de la chambre d’arbitrage de Guinée.
Ce partenariat est une initiative de la chambre d’arbitrage de Guinée. Tout de même, il aura plus davantage pour le GOHA que l’institution gérée par Mme Fanta Toya Condé.
Selon le président du GOHA, ce partenariat se veut dynamique, puisse qu’il va au-delà de la collaboration que les deux entités entretenaient auparavant.
Il aidera, selon ses mots, à résoudre les problèmes en amont entre les hommes d’affaires.
« Nous avons trouvé qu’il était utile, voir plus qu’utile, d’établir un partenariat avec la chambre d’arbitrage de Guinée. C’est un partenariat qui va aider les opérateurs économiques dans tous les sens. Comme vous le savez, nous avons souvent des difficultés, et nous voulons régulièrement régler ces difficultés, en première position, à l’amiable… Nous espérons beaucoup, car nous faisons confiance à la secrétaire et à son staff… Aucun investisseur ne se déplacera dans un pays, s’il sait que, quand il aura des problèmes, il ne peut trouver des solutions… L’ouverture là est très importante pour nous, au-delà, elle est importante pour le pays », affirme Chérif Abdallah.
Les hommes d’affaires membres du GOHA, auront, à partir de cette signature, les réponses à leurs questions, au niveau de la chambre d’arbitrage en ce qui concerne les litiges liés à l’exercice de leur profession.
MohamedNana BANGOURA