Le comité d’organisation de la première édition du salon international de l’agriculture, de la pêche et des ressources animales de Guinée (SIAPRAG), s’est retrouvé, ce mardi, 26 mars 2019, avec l’ensemble des acteurs concernés par cet événement à dimension internationale.
Il était question pour ce comité, de faire le compte-rendu des différentes réunions tenues dans ce sens, mais aussi recevoir des observations, en vue de donner un éclat particulier à ce premier salon international, qui se déroulera du 12 au 16 juin prochain, à Conakry.
Ce salon qui vise comme objectif premier, donner de la visibilité à notre agriculture et une opportunité aux acteurs du développement agricole, d’échanger avec l’extérieur dans le but d’avoir des marchés, est placé sous le thème « La transformation d’une agriculture de subsistance, en une agriculture de marché, enjeux et défis« .
Après donc, le compte-rendu et les échanges, il est revenu au secrétaire général du ministère de l’agriculture de placer cet événement dans son contexte, tout en soulignant ses enjeux.
« Les enjeux sont énormes. L’agriculture chez nous, est l’activité qui occupe plus de 70% de la population Guinéenne. Alors, cette agriculture qui génère de la richesse, qui génère de l’emploi, quand elle n’est pas visible, il y a quelque chose qui manque. C’est pourquoi, nous avons pensé avec l’appui du CIGEX qu’organiser un salon international servirait à donner beaucoup plus de visibilité à notre agriculture. Raison pour laquelle, cette initiative, accompagnée par le président de la République est née (…). Ça veut dire que c’est un événement de taille et nous pensons que nous allons le réussir pleinement », a indiqué Dr Nfamara Conté.
Le directeur du centre international Guinéen des expositions, structure privée qui co-organise ce salon avec les départements ministériels, a pour sa part, expliqué d’où est venu le déclic.
« Nous voulons faire de la Guinée, une destination du monde agricole et que notre pays soit cité, en raison de toutes les potentialités qu’il regorge en matière agricole et essayer de créer de la visibilité. C’est ce que nous savons faire, en tant que structure privée(…). C’est après avoir lancé une plateforme dans le secteur de la construction, que nous avons estimé que le secteur agricole, également, était un secteur sur lequel, il fallait s’appesantir pour que l’essentiel du développement économique, passe par l’autosuffisance alimentaire », a expliqué Malick Koly.
Quant à Hadja Fatou Aribot, coordinatrice du pôle pêche du SIAPRAG, elle a exhorté que l’accompagnement du gouvernement, soit sans faille.
« Nous demandons humblement au gouvernement de nous accompagner, car, ça fera que les acteurs socio-économiques de l’agriculture, de la pêche et de l’environnement, soient connus à l’international », a-t-elle recommandé.
Parmi les trente-quatre pays que la Guinée attend à ce rendez-vous international, quinze ont à ce jour confirmé leur participation.
Ce qui présage déjà d’une atteinte des objectifs fixés.
Abdourahmane Diallo