Selon le directeur général adjoint de la SOGEB, la fibre optique est déployée aujourd’hui à 90% sur le territoire national et la Guinée ne va pas attendre les 100% pour commencer son exploitation.
Les villes qui sont atteintes aujourd’hui, en les mettant en service, vont résorber les 90% de la demande, a affirmé, vendredi, Mamy Diaby, chez nos confrères d’Espace Fm.
Et cette année, a-t-il précisé, « cette fibre sera mise en service. Donc 2019, sera l’année du numérique en Guinée pour deux raisons : le lancement du Backbone national à fibre optique et la libération de la licence 4G », a soutenu Mamy Diaby.
Distante de 4500 km, la fibre optique a déjà couvert les villes les plus importantes en termes de demande en connexion internet (Conakry, Siguiri, Labé…)
En ce qui concerne les interactions entre la SOGEB et les opérateurs, Mamy Diaby a expliqué que les congestions se situent à deux niveaux : « Il y avait un manque d’infrastructures, des infrastructures qu’on aurait dû construire, il y a 10 à 15 ans. Nous sommes en train de mettre en place des infrastructures. Depuis 2013, il y a le câble sous-marin qui a atterri en Guinée…L’Etat guinéen veut construire l’autoroute de l’information », a indiqué le DGA de la SOGEB.
Pour ce responsable de la SOGEB, la fibre optique, une fois déployée et mise en service, permettra de baisser les coûts.
S’agissant des médias, le DGA Diaby soutient qu’une fois cette infrastructure réalisée, « vous n’aurez plus besoin de déployer des antennes relais partout en Guinée. Vous pourrez mettre en place des Web TV, des Web radio, vous toucherez un plus grand nombre de la population. Voilà cette promotion de l’information qu’on veut », a expliqué Diaby.
L’avantage pour l’Etat est qu’une fois que les opérateurs seront connectés à ces infrastructures, ils vont payer un droit de passage et tous les opérateurs n’auront qu’un choix, celui de passer par cette infrastructure, a-t-il fait remarquer.
Bangoura M