Réagissant à une demande expresse faite par le président de GeCi, qui exige le retrait des partis politiques de l’opposition de toutes les institutions du pays, notamment l’Assemblée nationale et la CENI, le secrétaire exécutif de l’UFR, estime que Fodé Mohamed Soumah, est vite allé en besogne.
Pour l’honorable Saïkou Yaya Barry, il n’y a pas lieu de s’alarmer de la décision des députés issus de l’opposition de continuer à siéger, évoquant les enjeux liés à un tel acte, face aux velléités de modification ou de changement constitutionnel.
« Il faut qu’on essaie d’être raisonnable sur certaines questions et ne pas vite aller en besogne. Aujourd’hui nous avons des velléités de révision constitutionnelle en cours, il est important que le peuple, par sa représentation, sache ce que le pouvoir veut faire de cette constitution. Et notre présence à l’Assemblée nationale nous permet de les empêcher de réussir tout projet allant dans le sens de la modification ou du changement constitutionnel », a tempéré le député de l’UFR.
Et Saikou Yaya de préciser : « la GECI n’est pas à l’Assemblée nationale, Faya avait demandé la même chose », a-t-il ajouté, au cours de cet entretien téléphonique qu’il vient d’avoir avec notre rédaction.
Alhassane Fofana