Droit dans ses bottes, le SLECG d’Aboubacar Soumah continue d’exiger du gouvernement, contre vents et marrées, le respect strict du protocole d’accord du 10 janvier, par l’extension des opérations de recensement des fonctionnaires enseignants dans les universités.
Malgré son retrait du processus, Soumah n’exclut pas de mettre à exécution sa menace de déclencher une grève pour contraindre le gouvernement à lâcher prise.
Joint ce mardi 02 mars 2019, Aboubacar Soumah, comme à son habitude, s’est montré formel sur sa décision.
« Notre décision de suspendre notre participation au recensement reste encore valable (…) Il faut que le protocole d’accord soit obligatoirement respecté par le gouvernement et que ce recensement au niveau des universités soit fait par le SLECG avec le gouvernement. Dans le cas échéant, on va programmer une assemblée au cours de laquelle on prendra la décision qui s’impose », a-t-il prévenu.
A en croire des indiscrétions, le ministre Yéro Baldé, craindrait que les universités publiques guinéennes ne soient aussi prises en otage par le SLECG, si jamais la mesure de recensement des enseignants, venait à être étendue celles-ci.
Alhassane Fofana