Le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), entame depuis ce mercredi, 10 avril 2019, une nouvelle grève générale et illimitée sur toute l’étendue du territoire national, pour exiger du gouvernement le respect des accords signés en marge de la récente grève qui a paralysé l’école guinéenne, en début d’année.
Dans la préfecture de Mamou, le mot d’ordre est partiellement suivi, du moins en ce premier jour de grève.
Dans les trois plus grands lycées de la ville (le lycée El Hadj Aboubacar Doukouré, lycée Amilcar Cabral et le lycée Grand-Ducal), le constat de notre correspondant régional est le même.
Partout, on remarque une forte présence des élèves dans les salles de classe.
Par contre, certains enseignants (fidèles à Aboubacar Soumah), ont brillé par leur absence.
Au lycée Amilcar Cabral par exemple, huit (8) enseignants sur dix (10) programmés, étaient présents.
Presque le même constat au lycée Grand-Ducal et à El Hadj Aboubacar Doukouré, où seuls deux (2) enseignants étaient absents de l’école.
Au lycée El Hadj Boubacar Barry, par contre, situé en périphérie, cinq (5) enseignants seulement étaient présents à 10 heures, sur les 15 qui étaient programmés.
Dans les écoles privées, le mot d’ordre a été tout simplement ignoré.
Aucun chef d’établissement ou responsable éducatif, n’a souhaité faire un commentaire, chacun, préférant jouer la carte de la prudence.
Alpha Mamoudou Barry, correspondant régional de mosaiqueguinee.com