La sixième édition du symposium mines Guinée, a pris fin ce vendredi, 26 avril 2019 à Conakry.
C’est une conférence de presse du ministre des mines et de la géologie, qui a sanctionné ce grand rendez-vous d’échange, qui a connu la participation d’une quarantaine de pays à travers le monde.
L’activité a duré trois jours, au cours desquels, quatorze panels avec des thématiques d’ordre national et international, ont été animés.
Le carde des investissements en Guinée, les perspectives du marché mondial des minéraux et métaux, le potentiel minier de la Guinée, la gestion des impacts sociaux et environnementaux et le contenu local, sont les thématiques entre autres débattues.
Le ministre des mines s’est réjoui de la qualité de la participation tout en soulignant que cet intérêt à ce symposium est en quelque sorte une révélation de la confiance de plus en plus croissante des acteurs du secteur minier.
Abdoulaye Magassouba, a indiqué qu’une synthèse de toutes les discussions sera faite. Ceci, dans le but de faire en sorte que les contributions des panélistes soient prises en compte.
« Les discussions qui ont eu lieu au cours des différents panels, nous allons faire une synthèse formelle de toutes ces discussions-là et en faire un suivi. L’un des instruments de suivi que nous avons, c’est l’initiative de la table-ronde pour un développement minier responsable. Une initiative qui a été lancée en 2014 par le président de la république. La deuxième édition de cette table ronde va avoir lieux dans les prochains mois. Justement, toutes les leçons que nous apprenons au fil du temps, sont intégrées dans notre processus de suivi et d’évaluation, pour pouvoir nous assurer que toutes ces contributions-là, arrivent à nous permettre d’amplifier le travail que nous faisons, pour améliorer nous seulement le développement commercial des projets, mais aussi et surtout améliorer l’impact environnemental, social et économique des projets miniers », a-t-il indiqué.
Le ministre des mines et de la géologie, n’a toutefois pas manqué, de rappeler qu’en dépit des progrès, beaucoup de défis restent encore à relever dans le secteur minier.
D’où la nécessité dit-il, de continuer les réformes entreprises dans le secteur, ces dernières années.
Abdourahmane Diallo